La poupée assassinée
Certains soirs de lune,
Attend sur le bitume la poupée assassinée
Celui qui la fera frémir d’angoisse.
Avec son chapeau vicieux et sa longue lame,
Depuis l’égout il se glisse entre deux feux,
Accomplit son forfait de macadam
Et, s’éloignant d’un pas feutré
Comme une ombre qui s’enfuit,
Disparaît dans son grand manteau de nuit.