Au balcon des amoureux,
Loin de l'agonie où sourdent les cris silencieux,
Personne ne voit leurs yeux figés d'effroi.
Atroces les corps mutilés, les visages noueux, les fenêtres folles !
Sur le bitume une poupée attend son assassin.
Ils sont vides le jour et fantômes à nos sombres lumières,
Et moi quand vient le soir, je descends les rues crépusculaires.
Alors se réveillent les candélabres clignotant comme des cils,
S'engouffre la nuit dans les choses,
Et se révèlent aux objets terrifiées les heures jaunes.